Aujourd’hui est la journée mondiale contre le travail des enfants. Un peu plus de la moitié des 215 millions d’enfants qui travaillent sont impliqués dans des formes de travail dangereux. L’OIT (Organisation internationale du Travail) dont le Syndicat libéral fait partie demande d’urgence une collaboration plus étroite entre les autorités, les employeurs et les travailleurs pour mettre un terme à ces pratiques.
Chaque minute, un enfant qui travaille est victime d’un accident, d’une maladie ou d’un trauma psychologique, causés par de mauvaises circonstances de travail !
L’OIT s’inquiète de l’impact de la crise économique sur les enfants et donc sur un nouveau retard dans l’exécution des mesures comme :
fournir de nouveaux efforts pour faire en sorte que les enfants puissent aller à l’école jusqu’à l’âge légal du travail ;
rédiger une liste des travaux dangereux par pays ;
instruire les jeunes pour qu’ils soient en mesure de détecter des risques. Ils doivent aussi rester au courant de leurs droits et devoirs.
Le problème des enfants qui travaillent dans des circonstances dangereuses est non seulement un problème dans des pays en voie de développement, mais aussi les jeunes européens et américains sont susceptibles de devenir victimes d’accidents du travail. Les 27 pays de la zone euro ont ratifié la convention 182 (les pires formes du travail des enfants) et la convention 138 (l’âge minimum d’admission à l’emploi). Ils soutiennent le programme international de l’OIT pour l’abolition du travail des enfants (IPEC) et le Social Protection Floor.
Aujourd’hui, le Président national, Jan Vercamst, a représenté le syndicat libéral dans une session sur le travail des enfants.