Le Syndicat libéral insiste depuis longtemps déjà pour obtenir une droit à la motivation du licenciement. Grâce à la nouvelle convention collective du travail conclue ce jour, le travailleur disposera à partir du 1er avril prochain du droit de demander la motivation de celui-ci. Connaître les raisons qui sous-tendent son licenciement est une question de respect entre les parties. Et si l'employeur refuse de faire part de sa motivation ou que ce licenciement est manifestement déraisonnable, il y aura des sanctions à la clé.
La motivation permettra donc de faire prendre conscience aux employeurs qu'un licenciement n'est jamais un acte banal ou pouvant être exercé avec légèreté.Cela s'inscrit aussi dans la reconnaissance de principes européens et internationaux en la matière.
Après l’accord sur le coefficient de conversion de l’indice des prix et la conclusion de cette convention collective de travail, les partenaires sociaux ont retrouvé le chemin de la négociation constructive. Reste maintenant à restaurer la confiance pour mener à bien les autres dossiers en suspend dans le processus d’harmonisation des statuts ouvrier/employé.