Les travaux de la Commission de l’indice ont mené à l’adoption d’un avis unanime relatif à la grande réforme de l’index. Cet avis, adressé au ministre, constitue la base pour calculer le nouvel index qui est d’application depuis le 1er janvier 2014. La dernière grande réforme datait de 2006. Cette réforme concerne donc l’indice des prix à la consommation et vise une pondération correcte des prix.
Pour la CGSLB, ce dossier et celui de la compétitivité n’ont en soi rien à voir ensemble. La compétitivité nécessite une stratégie à long terme qui doit se traduire par des investissements, de la R&D, des formations, de l’innovation, de l’exportation vers des marchés nouveaux et dynamiques… Bref, l’économie belge doit être et surtout rester la meilleure !
Pour le Syndicat libéral, il est primordial que l’inflation soit correctement reflétée par l’indice des prix à la consommation. C’était dans cette optique que nous avions entamé les discussions au sein de la Commission de l’indice, sachant aussi que les travaux de celle-ci ne sont jamais terminés et que des améliorations sont toujours possibles. En ce qui nous concerne, le prochain point urgent à traiter est la manière dont le coût des maisons de repos est pris en compte dans le calcul de l’index.
Le fait d’être passé à un indice en chaîne permet d’opérer des modifications sur une base plus régulière – si nécessaire – tant au niveau du panier des produits qu’en ce qui concerne les méthodes. La CGSLB restera vigilante et collaborera de manière plus active encore à ces réformes fréquentes de l’index. Nous veillerons en permanence à ce que l’évolution du coût de la vie des ménages soit reflétée de manière correcte dans l’index.
Une série de méthodologies ont donc été révisées, dont, parmi les plus importantes, celles portant sur les loyers privés et sur les télécommunications. En ce qui concerne les loyers privés, c’est surtout le fait de ne pas disposer de suffisamment de données permettant de calculer un chiffre d’indice représentatif qui pose problème. La nouvelle méthode permet de limiter cette difficulté. La CGSLB veillera en tout cas à garantir la représentativité des données en appelant les consommateurs à participer aux enquêtes relatives aux prix de loyers. Chaque consommateur est un acteur de l’index !
En matière de télécommunications, tous les opérateurs seront pris en compte et les parts de marchés de chacun pèseront également dans la balance. Dorénavant, il sera tenu compte des profils de consommation les plus courants. Tout cela afin de mieux refléter la réalité.
Le fait aussi que le calcul de l’index continue à utiliser comme source pour son schéma de pondération l’enquête sur le budget des ménages est un élément très important de cet avis. Il avait été question de se baser sur les comptes nationaux comme source primaire, mais cette possibilité n’a, en définitive, pas été retenue. En effet, la Commission de l’indice estime qu’elle ne dispose pas de toutes les composantes nécessaires pour justifier ce projet, toujours dans l'objectif d’avoir un index qui soit le plus correct possible.