Le Syndicat libéral CGSLB a tenu ce midi un Bureau national pour déterminer plus précisément son point de vue à propos du budget et des mesures de relance présentés hier par le gouvernement.
Après une consultation de ses organes internes, la CGSLB estime que ce budget est déséquilibré. Ce sont les travailleurs qui devront fournir la plus grande partie des efforts. La concertation sociale et la liberté de négociation sont sérieusement écornées. Mais, plus grave, nous constatons que les modifications subtilement prévues dans le fonctionnement de l’index en atténuent sérieusement l’impact.
Les réductions de charges dont bénéficieront les employeurs ne sont en rien liées à des obligations en matière d’emploi. Par contre, les plus grosses fortunes et les spéculateurs sont particulièrement épargnés. Ce budget est donc bien déséquilibré. Le syndicat libéral CGSLB veut encore, dans le cadre de la concertation sociale, laisser aux employeurs et au gouvernement la chance de restaurer cet équilibre.
Nous avons le devoir de prendre notre destin en main. Cela signifie qu’il nous faudra remettre sur la table de la concertation sociale, notre volonté de faire évoluer le marché de l’emploi pour qu’il soit moderne, durable et de qualité. Nous devons trouver la voie pour offrir des perspectives aux travailleurs, et ce malgré le gel des salaires. Dans ce cadre, le syndicat libéral CGSLB veut imposer un certain nombre de thèmes dans la discussion. C’est la seule façon de rétablir l’équilibre absent des mesures budgétaires.
Nous exigeons e.a. :
- un véritable droit à la formation
- des emplois de qualité et à durée indéterminée, en particulier pour les jeunesµ
- l’équilibre entre la vie privée et la vie professionnelle, garanti dans le cadre d’une flexibilité tenant compte des exigences des travailleurs
- l’adaptation au bien être des allocations sociales.