Jan Vercamst a participé, en sa qualité de président national du Syndicat libéral, à la première édition du « Tax Justice Day ». Pour le Syndicat libéral, la motivation de cette présence était très claire “les travailleurs sont mis à contribution alors que les vrais riches ne sont pas inquiétés !”
Les revenus du travail sont lourdement taxé dans notre pays. Le Syndicat libéral plaide pour un glissement de l’imposition vers les capitaux et les grosses fortunes. Une fiscalité plus équitable, ainsi qu’une véritable lutte contre la fraude fiscale s’imposent de toute urgence !
Le Syndicat libéral se prononce en faveur d’un impôt généralisé sur la fortune, comme le RJF (Réseau pour la Justice fiscale) l’a avancé, de manière à pouvoir réduire l’imposition du travail.
Jan Vercamst, président national, a déclaré à ce propos: “Personne n’est contre l’impôt. L’impôt sur le revenu est nécessaire pour garantir la qualité de nos services publics et sociaux. C’est l’expression-même de la solidarité. Quand je constate que les 500 plus grandes entreprises, malgré leurs importants bénéfices, ne paient que 3 à 4 % d’impôts, je dis que cette situation est totalement anti-sociale. Cela fait longtemps qu’on avait besoin d’un ‘Tax Justice Day’.”
Outre cela, le Syndicat libéral milite pour l’introduction rapide de la taxe Tobin-Spahn de 0,02% sur les opérations de change, qui avait déjà été votée en Belgique. D’une part, elle vise directement les professionnels du secteur financier et d’autre part elle garantit un meilleur contrôle. Le Syndicat libéral estime que l’affectation des recettes doit être revue de manière plus étendue et pourra servir « d’amortisseur » lors de crises.
Le Syndicat libéral avait plaidé, dans son dernier mémorandum, pour l’introduction d’une taxe sur les bonus des dirigeants d’entreprise et des membres de conseils d’administration. Le ‘corporate governance code’ pourrait servir de base. En ce qui concerne plus spécifiquement le secteur financier, le Syndicat libéral se prononce en faveur d’une imposition des activités hors bilan des institutions financières. En effet, il s’agit d’activités non seulement très lucratives mais en même temps, à très haut risque.
Le Syndicat libéral exige la taxation effective des grosses fortunes !