La CGSLB a réuni son Bureau national aujourd’hui en vue de se prononcer au sujet de la décision du gouvernement de n’appliquer que partiellement l’accord intervenu au sein du groupe des 10 le 2 mars 2015. Le syndicat libéral regrette vivement un choix qui porte gravement atteinte à la concertation et met inévitablement en danger la paix sociale.
Dans un contexte où les emplois disponibles font largement défaut et où les régions ont déjà des difficultés à assurer l’accompagnement des demandeurs d’emploi plus jeunes, la mesure voulue par le gouvernement est inutile et vexatoire. La notion de disponibilité adaptée qui a été inventée est impossible à définir et sera une source importante d’insécurité juridique.
La position du gouvernement est coupée des réalités de terrain et suscite de multiples questions. Elle ne peut que générer des problèmes d’interprétation, de traitements inadéquats et de discriminations. Elle plonge les personnes concernées dans une incertitude permanente et ne fera que compliquer les relations sociales dans les entreprises.
La CGSLB considère que le gouvernement Michel s’est laissé conduire par des considérations dogmatiques et politiques poursuivant d’autres buts que d’apporter des solutions crédibles à la problématique des fins de carrière.
La CGSLB se concertera avec les deux autres syndicats pour déterminer la suite que la situation comporte. La CGSLB se rendra demain matin à la réunion du groupe des 10 pour expliquer la position de ses instances. Les diverses interrogations que suscitent la lettre du 6 mars du Premier ministre seront aussi détaillées.
Le Syndicat libéral tient encore à souligner qu'il n'est nullement opposé à des mesures d'accompagnement améliorées qui s'adresseraient à des travailleurs âgés souhaitant eux-même continuer à travailler et rester actifs sur le marché de l'emploi.