Opération CGSLB dans un cadre international
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Mondialisation et lutte contre la pauvreté
Dans une économie mondialisée, les travailleurs issus de différents pays dépendent les uns des autres pour leur prospérité. Les marchés financiers, le commerce mondial et les investissements avec l’étranger sont autant d’éléments qui les relient et de nombreuses entreprises sont devenues des multinationales. La coopération internationale est donc devenue essentielle pour les syndicats afin qu’ils puissent améliorer la vie des travailleurs, aussi bien en Belgique qu’à l’étranger.
Lutter contre la pauvreté, l’exploitation des travailleurs, l’oppression et l’inégalité, ainsi que garantir des conditions de travail qui ne vont pas à l’encontre des droits de l’Homme et promouvoir une véritable représentation des travailleurs dans le monde entier sont des éléments centraux de notre programme syndical.
Puisque la mondialisation ne se cantonne pas aux frontières de notre pays, cette thématique exige une approche internationale. Les syndicats doivent faire en sorte que l’action syndicale internationale prenne appui sur le travail syndical national.
L’une de nos valeurs fondatrices est la solidarité. C’est pourquoi, en tant que Syndicat libéral, nous nous battons pour différents objectifs généraux du programme belge de coopération au développement afin de promouvoir un développement humain durable en accord avec les objectifs des Nations Unies. Les objectifs syndicaux de base tels qu’un salaire viable, la lutte contre l’esclavagisme et le travail des enfants, la sécurité sur le lieu de travail représentent une contribution essentielle pour lutter contre la pauvreté et pour atteindre l’agenda 2030 des Objectifs de Développement Durable (ODD).
Un fonctionnement dans un cadre international
La Confédération syndicale internationale, dont la CGSLB fait partie, a été fondée en 2006. Une organisation qui compte 181 millions de membres affiliés à 340 syndicats présents dans 163 pays doit pouvoir prendre des initiatives afin d’instaurer une plus grande justice sociale dans le monde.
La CSI promeut un nouveau modèle de développement qui fait du travail décent une priorité et qui concilie croissance économique, avancées sociales et protection de l’environnement. Elle rejette également l’idée selon laquelle la croissance économique s’accompagne automatiquement d’avancées sociales. La CSI enjoint les autorités à jouer un rôle actif et à agir contre la précarisation et l’informalisation du travail en renforçant la réglementation du travail et la reconnaissance des syndicats. Elle appelle les autorités non seulement à appliquer la Déclaration de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) sur la justice sociale pour une mondialisation équitable, mais également à soutenir les programmes pays de Travail Décent au Sud en impliquant les syndicats. En outre, elle insiste auprès des autorités pour qu’elles instaurent une meilleure répartition des revenus et des régimes fiscaux progressifs.
Le rôle des structures internationales est primordial pour renforcer les capacités syndicales dans le processus de mondialisation. Pour ce faire, la CGSLB est affiliée aux organisations syndicales internationales et européennes, telles que Global Union Federations (GUF’s), UNI Global Union, la TUAC, la CES ; autant d’organisations qui oeuvrent à l’échelle mondiale en faveur des travailleurs. En outre, la CGSLB est active au sein de l’OIT pour défendre une mise en oeuvre de l’agenda du travail décent et proposer des réponses aux défis de la globalisation dans les domaines de l’emploi des personnes plus précaires, des droits des travailleurs, du dialogue social et de la protection sociale. Que ce soit pour les travailleurs domestiques ou pour une transition de l’économie informelle vers l’économie formelle, la CGSLB concrétise à l’OIT ses valeurs de partenariat avec et pour le Sud, pour un syndicalisme mondial.