Concilliation travail-famille
Sur cette page:
La CGSLB demande que les travailleurs puissent concilier, comme il se doit, leur travail et les soins et le temps consacrés à la famille
Beaucoup de droits ont été reconnus par des textes de lois ou des CCT, et ce, en partie grâce à nos efforts.
Pensons au crédit-temps, au congé pour soins, au congé parental, etc …
Dans le cadre des réformes socio-économiques menées actuellement par le gouvernement, la ministre de l’Egalité des Chances, Joëlle Milquet, a déclaré, dans sa note de politique, que ces réformes ne peuvent mener à une discrimination indirecte envers les femmes en ce qui concerne leur position sur le marché du travail et la conciliation travail-famille.
Pourtant, rien n’est moins vrai ! Le gouvernement a touché au système du crédit-temps ce qui a des conséquences sur les femmes qui en font plus usage que les hommes.
Ces dernières décennies, la conciliation travail-famille a fait l’objet d’une attention spécifique au niveau politique et scientifique. Le nombre de femmes sur le marché du travail a augmenté de façon importante.
La vie des individus et des familles, mais aussi l’organisation, la gestion des entreprises, la mobilité, les services et les politiques publiques ont changé. La tendance actuelle est de travailler moins. Le pannel des options pour y parvenir et la meilleure information du public se trouvent être à l’origine de cette tendance. Les jeunes ménages en ont pris conscience – y compris les jeunes pères – ce qui les pousse à opter pour l’interruption de carrière.
Beaucoup d’attention est offerte à la répartition des tâches ménagères entre partenaires et aux mesures publiques facilitant la participation au marché du travail en allégeant la pression de cette combinaison.
Ainsi, le gouvernement prévoit un soutien via l’accueil externe pour enfants et l’aide ménagère à des prix abordables, mais aussi au moyen d’options de congé permettant d’échanger temporairement la vie professionnelle pour la vie privée.
Le gouvernement est sur le point de comprimer les acquis sociaux.
Pour la CGSLB ceci est inadmissible !