Baliser le télétravail : après l’urgence, il faut l’installer dans la durée

Le télétravail a été vivement encouragé par les autorités publiques pour réduire la dissémination du Coronavirus. À l’usage, il s’est imposé de lui-même. Quel avantage pour la mobilité ! Quel confort de vie pour chaque travailleur ou travailleuse ! Quelle augmentation de la productivité reconnaissent en privé les employeurs.

Instauré dans l’urgence, le télétravail doit maintenant être renégocié pour s’installer dans la durée.

Combien de jours ?

Les avantages du télétravail ne peuvent être réduits à néant par les inconvénients qu’il induit. Personne ne regrettera d’échapper aux files sur l’autoroute ou aux trains bondés qui restent bloqués en rase campagne sans chauffage en plein hiver. Le danger se situe dans l’isolement du travailleur privé de contacts humains avec ses collègues et son entreprise. Les travailleurs ont arraché leurs conquêtes sociales en s’unissant au sein d’organisations syndicales. Seuls chez eux, ils sont plus susceptibles d’être mis sous pression par l’employeur.

Selon le métier, selon les contingences matérielles ou la nécessité d’interagir physiquement avec des collègues, le nombre de jours de télétravail doit être négocié dans les organes de concertation de l’entreprise.

Participation aux frais

L’employeur effectuant des économies sur les bâtiments professionnels, il doit participer dans le coût de l’abonnement à Internet, intervenir dans les frais de chauffage et dans l’achat d’un poste de travail comprenant une table et un siège répondant aux exigences ergonomiques.
 

Droit à la déconnexion

Si la productivité a augmenté, c’est aussi parce que les travailleurs ont presté plus d’heures, par petites touches, sans s’en rendre compte. La CGSLB demande un véritable droit à la déconnexion. Un travailleur ne peut pas se voir reprocher de ne pas avoir répondu à un coup de téléphone, réagi à un e-mail ou pris part à une vidéoconférence en dehors de ses heures normales de travail.

Voter CGSLB, c’est privilégier un télétravail de qualité, sans perdre le lien avec ses collègues.

Le rôle d’un délégué CGSLB pendant la crise Corona

 

Pendant la crise du Coronavirus, les délégués CGSLB ne sont pas restés inactifs :

  • ils ont résolu les problèmes administratifs de leurs collègues
  • ils ont mené une concertation constructive avec leur employeur, même en période difficile
  • ils étaient présents en ligne pour informer un maximum de personnes, avec le soutien de la CGSLB

Toujours pour défendre les intérêts de chaque travailleur et travailleuse !