Le 30 janvier dernier, le Comité national de la CGSLB s’était prononcé favorablement par rapport au projet de préaccord négocié au sein du groupe des 10.
Cette appréciation positive reposait sur les avancées obtenues en matière de marge salariale, d’adaptation des allocations sociales au bien-être, de RCC, de crédit-temps et de CCT devant être prolongées. Le Comité national avait marqué son accord pour que des négociations soient poursuivies pour examiner d’autres points et concrétiser en particulier la correction des intentions gouvernementales en matière de disponibilité des personnes en RCC. Le Comité national rappelait par ailleurs les revendications du Syndicat libéral vis-à-vis du gouvernement : l’abandon du saut d’index et un tax shift introduisant enfin une équité fiscale favorable à l’emploi.
Le Comité national avait à cette occasion mandaté le Bureau national pour définir la position de l’organisation ce CGSLB ce 10 février. La CGSLB a confirmé aujourd’hui l’acceptation du préaccord et les raisons pour lesquelles la CGSLB soutenait le résultat des négociations menées jusqu’à présent au sein du groupe des 10 pour un nombre limité de dossiers. Le Bureau national constate cependant que des déclarations de plusieurs membres du gouvernement laissent planer de sérieux doutes sur ce que sont réellement les intentions en matière de tax shift. Des attaques subsistent à l’encontre des chômeurs et une série d’incertitudes continuent aussi à peser lourdement sur la fonction publique.
Dans un contexte où l’on ne cesse de recevoir des informations sur des fraudes fiscales massives, il est incompréhensible que le gouvernement Michel ne fasse pas de déclaration rapide et claire sur ce qu’il veut faire en matière de tax shift. La CGSLB exprime des craintes par rapport à de nouvelles mesures défavorables au pouvoir d’achat des travailleurs et des assurés sociaux.
Enfin, le fait que le gouvernement n’ait pas encore renoncé à sa volonté d’imposer un saut d’index, rend nécessaire la mise au point d’un programme d’action en front commun.