La CGSLB estime positif que le gouvernement ait atteint un accord qui limite le déficit budgétaire à moins de 3 %, comme l’avait exigé l’Europe.
D’après le gouvernement, les mesures décidées n’entameront pas le pouvoir d’achat des citoyens, et ne toucheront pas les entreprises.
Cette deuxième affirmation ne fait pour nous aucun doute, puisque l’accord ne comporte pas de diminution ou de suppression des intérêts notionnels, ni d’impôt minimum pour les entreprises. En outre, les plus riches ne seront pas davantage mis à contribution.
En revanche, certaines mesures risquent bien de coûter cher aux citoyens, si la note de conjoncture n’était pas favorable en juillet et au cas où la technique de la « râpe à fromage » ne fournirait pas les résultats escomptés. Il s’agit des mesures suivantes : augmentation du taux d’imposition et de retenues en matière d’assurance-groupe travailleurs, d’épargne-pension et d’assurance-vie.
N’est-il pas évident que les travailleurs et les allocataires sociaux ont déjà suffisamment contribué ? Jan Vercamst déclare : " Nous veillerons à ce que cet accord soit réalisé conformément aux déclarations politiques actuelles afin d’éviter que la situation tourne au cauchemar pour les travailleurs."