Non, les syndicats n’ont pas intérêt à ce qu’un grand nombre de personnes soient privées d’emploi et surtout pas sur une longue durée. C’est nous faire un mauvais procès.
Dans toute négociation, nos délégués se battent pour conserver un maximum de personnes dans l’entreprise. Nous défendons le droit à la formation des travailleurs tout au long de leur carrière professionnelle pour qu’ils conservent leur emploi dans un monde où les métiers ne cessent d’évoluer. Nous défendons le droit à des formations professionnelles performantes pour les demandeurs d’emploi afin qu’ils acquièrent les connaissances leur permettant de trouver du travail.
Nous organisons nos propres formations à la recherche d’emploi (rédaction d’un CV et préparation d’un entretien d’embauche). Enfin, nous avons nos propres consultants à l’accompagnement vers l’emploi.
Dans les négociations interprofessionnelle, sectorielles et au niveau des entreprise, le Syndicat libéral tire sa légitimité à s’exprimer au nom des travailleurs du nombre d’affiliés actifs dans les entreprises privées. Nous nous battons tous les jours pour des services publics forts, avec un personnel suffisant, pour répondre aux attentes des citoyens.
Par ailleurs, il faut savoir que les coûts réels du traitement d’un dossier de chômage – qui ne se limite pas au paiement - dépassent depuis fort longtemps les frais d’administration qui nous sont attribués par l’Onem pour rendre ce service aux chômeurs qui nous font confiance. La solidarité des actifs vient en aide aux personnes privées d’emploi par un système qui met les travailleurs du monde entier en compétition permanente, au détriment des conditions de travail.