Pour un réseau de solidarité syndicale

29/04/2013 - 14h

Echanger, partager, s’engager

Parce que la CGSLB soutient activement ses partenaires syndicaux du Sud, il est important de pouvoir se réunir et faire le point un an après le lancement de notre programme de coopération syndicale. A Dakar (Sénégal), les échanges se sont concentrés sur les différentes trajectoires que les organisations ont suivies pour répondre aux nombreux défis syndicaux de terrain. En effet, des premiers résultats se dessinent et répondent déjà aux préoccupations de travailleurs là en Afrique du Sud, au Sénégal, en RD Congo, au Burundi ou au Burkina Faso ; là sur la coopération entre organisations syndicales d’Afrique du Sud, là sur les conditions de travail et le dialogue social, la négociation collective, le travail en intersyndicale, la décentralisation administrative ou l’encadrement de nouveaux secteurs dans l’économie informelle.

Certainement les conditions de travail répondent à des objectifs bien différents, mais le syndicalisme international est une réalité de dialogue et d’échanges. Les synergies au-delà des frontières apportent des réponses. Pendant nos rencontres, nous avons aussi mis l’accent sur notre partenariat. Comment maitrisons-nous tous les instruments que nous employons ? Comment apprenons-nous de nos essais ? Comment encore mieux murir ensemble ?

Après un mot chaleureux de bienvenue de la part de Vera Dos Santos Costa, Chef du Département international, notre hôte sénégalais, le Secrétaire général de la CNTS, Mody Guiro nous a souhaité la bienvenue. Il nous a aussi rappelé que les travailleurs du nord et du sud partageront au moins le défi d’un syndicalisme de proposition, voire d’opposition dans une crise qui prolonge les effets de la mondialisation. Au Sénégal, la baisse de la pression fiscale sur les salaires (plus de 28 milliards FCFA) n’empêchera pas la terrible concurrence de produits de consommation importés ruinant les efforts pour la création d’emplois. Alors sortir de la crise est un défi commun.

Soutenir activement les syndicats africains, c’est offrir la possibilité de donner ses propres réponses syndicales face aux problèmes qui se vivent dans les organisations. Nous sommes à l’écoute des problèmes de nos partenaires.

Que nous disent-ils ?

  • Zanele MATEBULA de la COSATU (Afrique du Sud) : « le programme nous offre la possibilité d’un travail plus structuré de nos centrales dans leurs propres relations internationales ».
  • Célestin NSAVYIMANA de la FNTT-SI du Burundi : « Nous pouvons être fiers de notre partenariat pionnier dans l’informel qui permet aujourd’hui de peser dans la concertation sociale de mon pays »
  • Mike SIKANI de SACCAWU (Afrique du Sud) : « le programme a permis a notre organisation de renouer le dialogue avec le Département des Affaires économiques sur l’organisation de la négociation collective »
  • Bamba BOUREIMA de la CSB du Burkina Faso : «Aujourd’hui toutes les régions sont prêtes à répondre aux défis syndicaux de la décentralisation administrative »
  • Marième SAKHO DANSOKHO de la CNTS du Sénégal : « le travail en intersyndical nous permet de mieux répondre aux défis de l’encadrement syndical de l’économie informelle ».

Nous poursuivrons notre travail par l’approfondissement de notre réseau syndical de solidarité avec les travailleurs de l’économie informelle et par l’échange de bonnes pratiques et de synergies dans les années à venir.

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