Le 9 novembre était une journée d’action en front commun syndical pour faire pression sur les employeurs et les différents gouvernements afin de freiner la dégradation du pouvoir d’achat des travailleurs et des allocataires sociaux. Le 9 novembre, la CGSLB avait laissé à chaque travailleuse, chaque travailleur la liberté de participer ou non aux mouvements de grève.
Nous le savons, l’objectif du gouvernement est d’atteindre un taux d’emploi de 80 % dans le pays d’ici à 2030. Un objectif très ambitieux qui se traduit dès l’année à venir par des mesures budgétaires qui s’attaquent au crédit-temps, aux congés thématiques, et aux malades de longue durée.
Le personnel des secteurs financiers est actuellement confronté à plusieurs tentatives de remise en cause du mécanisme d'indexation dans leur entreprise.
L’OIT a rendu ses conclusions sur la plainte de décembre 2021 des syndicats belges contre la loi sur la norme salariale. Elle constate « l’existence d’une restriction significative de la capacité des partenaires sociaux à négocier de manière autonome l’évolution du niveau des salaires du secteur privé ». En résumé, la loi de 1996 nuit porte préjudice à la négociation collective.
Le 5e congrès mondial de la CSI s'ouvrira le 17 novembre 2022 à Melbourne, en Australie. Sur la base de la déclaration du congrès, les discussions se concentreront sur six thèmes clés pour que le nouveau contrat social devienne réalité. Une délégation de la CGSLB sera également présente.
Le projet #choisislessoins tente de trouver une solution à cette pénurie en offrant la possibilité aux travailleurs des autres secteurs, qui envisageraient une seconde carrière comme aide-soignant·e ou infirmier·ère, de suivre une formation rémunérée tout en étant embauché·e chez un employeur dans le secteur de la santé.