Burkina Faso - Programmes 2015-2016, 2012-2014 et 2009-2011

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    CSB (Confédération Syndicale Burkinabé)

    Programme 2015-2016

    Au Burkina Faso, la CSB clôture un travail de renforcement de capacité dans l’ensemble des régions dans le contexte d’une décentralisation progressive du pouvoir des Autorités. Durant ces deux prochaines années, elle compte structurer son travail syndical dans les régions autour des groupes de travail thématique (genre, informel, questions socio-économique ou de protection sociale) qu’elle a déjà créé. Ils leur seront adjoint les groupes syndicaux représentatifs des femmes syndicalistes et de jeunes. Egalement des synergies seront développées avec les représentants syndicaux de l’économie formelle et des secteurs dits classiques. Ainsi la CSB aura achevé un travail syndical de renforcement de capacités et de synergie entre les différents travailleurs et poursuivra en autonomie son travail de représentativité des travailleurs de l’économie informelle là où elle est déjà pionnière.
     

    Programme 2012-2014

    Objectif du partenariat

    En supposant que se poursuive le mouvement de décentralisation gouvernementale de manière à ce que le présent programme puisse avoir un impact satisfaisant sur les difficultés de terrain rencontrées par les travailleurs de l’informel dans les régions, l’objectif spécifique est que la CSB renforce ses capacités d’organisation des travailleurs de l’économie informelle pour participer au dialogue social décentralisé (Objectif spécifique).

    La mise œuvre en progressive de la décentralisation régionale des institutions burkinabés offre une opportunité de dialogue social régional. Elle marque la volonté publique de consulter et d’impliquer mieux les acteurs de la société dans les mécanismes de décisions et de développement. La CSB souhaite renforcer l’autonomie syndicale de ses composantes régionales afin d’engager un véritable dialogue social au niveau régional avec les structures décentralisées. La CSB est en capacité de représenter et défendre l’intérêt des travailleurs de l’informel dans les régions. Elle possède des infrastructures matérielles, logistiques et humaines au départ de chaque région pour ce faire. La CSB veut être un acteur responsable du développement dans les régions en contribuant au développement des mécanismes généraux de concertation.

    Le partenariat entre la CSB et la CGSLB-MSI se concentrera également sur un renforcement de capacités d’organisation autonome pour les structures décentralisées de la CSB.

    Résultats intermédiaires

    Si la CSB est en état de renforcer ses capacités de dialogue social régional, les représentations décentralisées doivent s’organiser de manière autonome afin que les travailleurs puissent proposer leurs revendications d’une part (Résultat intermédiaire : Les régionales de la CSB ont créé 4 cadres fonctionnels de concertation autonomes dans les régions (informel, protection sociale, santé-sécurité et questions socio-économiques). D’autre part, les responsables régionaux doivent être formés au dialogue social pour être en état de porter et défendre les revendications ou la défense des intérêts des travailleurs. Les 13 représentations régionales de la CSB et leurs responsables doivent pouvoir devenir des relais autonomes et coordonnés des besoins des travailleurs de l’économie informelle. La mise en place de mécanismes de concertation et d’encadrement seront assurés et les responsables pourront mieux représenter la CSB dans les enceintes de concertation et de dialogue régional ou dans les coordinations intersyndicales là où les autres syndicats sont déjà présents (Résultat intermédiaire : Les responsables régionaux sont capables de représenter la CSB  dans différentes structures de dialogue mises en place par la décentralisation).

    Enfin, par les échanges mutuels et un apprentissage par les pairs au niveau international, la CSB aura endéans les trois ans contribué à disposer d’instruments de référence et d’une méthodologie pratique de l’encadrement syndical des travailleurs de l’informel en région. Elle pourra la partager dans les enceintes internationales et dans un dialogue Sud-Sud entre travailleurs (Résultat intermédiaire : Des apprentissages et des échanges mutuels sont développés pour une meilleure compréhension de la décentralisation syndicale).
     

    Programme 2009-2011

    Au Burkina Faso, la CGSLB-MSI est en partenariat avec la Confédération syndicale Burkinabé (CSB). Lors de la période de programmation 2009-2011, notre partenariat s’est traduit dans un programme financé par la DGD se proposant de syndicaliser les travailleuses de l’économie informelle par un accès à des services d’appui syndicaux durables et autonomes ainsi que par une représentation et une défense des travailleurs sur le terrain et au niveau national.

    Nos actions se sont concentrées sur le renforcement et la pérennisation des capacités d’auto-gestion et d’autonomie des femmes syndicalistes. Dans chaque région et permanence, elles ont ainsi un accès à des services d'appui syndicaux de la CSB pour améliorer directement leurs conditions de travail et de vie. Ces services répondent directement à des préoccupations de terrain. Ils sont conçus pour être des apports personnels des travailleuses de l’économie informelle qui mettent en place leurs propres structures de gestion afin d’améliorer leur condition de travail et assurer une solidarité de fait. Deux plates formes ont été également mises sur pied (plateformes des femmes syndicalistes de l’informel et plateforme intersyndicale nationale des travailleurs de l’économie informelle). Elles assurent la coordination avec les permanences régionales. Ces dernières ont également été renforcées tout au long de cette programmation pour être des lieux de représentation et de rencontres (formations, réunions participatives, etc.) des affiliés et de leurs responsables.

    L’action pilote de la CSB de syndicalisation des femmes de l’informel dans les régions du Burkina Faso a pu mesurer combien les mécanismes de défenses des travailleurs de l’informel se font au cas par cas sur le terrain et combien les implications syndicales dans le processus de gouvernance socio-économique régional de développement ne sont pas structurelles. Il fallait donc poursuivre le travail d’encadrement syndical : assurer une autonomie et une coordination entre les permanences régionales et la CSB sur la défense et la participation au dialogue social des travailleurs de l’économie informelle.

     

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