À quelques jours de la Journée mondiale de la santé et la sécurité au travail, employeurs et syndicats du secteur du verre se sont réunis pour une matinée d’étude consacrée au travail faisable et à l’intégration des travailleurs en situation de handicap et accidentés dans le secteur.
Plus que jamais, les interlocuteurs sociaux sont conscients des enjeux pour le secteur du verre. Il est indispensable de le redynamiser et de maintenir son attractivité afin de garder la main-d’œuvre en son sein et d’en assurer la relève.
En effet, le secteur du verre est soumis à de nombreux défis. Outre la concurrence avec les pays à main-d’œuvre bon marché, il se trouve aussi en concurrence avec de nombreux autres secteurs sur le marché du travail. Une population vieillissante dans le secteur doit se renouveler et attirer des jeunes intéressés par un des fleurons industriels de notre pays, qui comporte néanmoins ses challenges. Ces métiers verriers passionnants comportent aussi des aspects plus compliqués, tels que la pénibilité du travail ou des horaires parfois difficiles, notamment pour les travailleurs occupés en feu continu.
Alors que les négociations pour un nouvel accord sectoriel débuteront dans quelques semaines, employeurs et syndicats tenaient à faire le point sur la situation, notamment en donnant la parole à des acteurs du secteur. La matinée d’études a également été l’occasion de s’inspirer des initiatives déjà prises par d’autres secteurs, comme celui de la transformation du papier et du carton ou encore l’alimentation ou le fonds démographique de la chimie.
L’objectif de cette matinée d’études était clairement de faire le point sur la situation, analyser les pistes de solutions comme convenu dans le dernier accord sectoriel, et d’inspirer les entreprises à mettre en place une CCT 104.