Les dés sont jetés, l’électeur a fait son choix. Maintenant, les politiciens locaux devront faire face à un nouveau défi : la lutte contre les inégalités sociales et la pauvreté. Le Syndicat libéral CGSLB espère que des programmes sociaux, en faveur des plus défavorisés de la société, seront au cœur de la formation des équipes appelées à gérer les communes. Plus que jamais, les gens ont besoin d’autorités locales promouvant la cohésion sociale et combattant l’incertitude face à l’avenir.
Nos villes et communes sont confrontées à la situation de beaucoup de personnes qui bénéficient d’un revenu d’intégration ou d’allocations. Les montants de ces allocations ne permettent plus, aujourd’hui, d’avoir une vie décente. Avec 785 euros, le revenu d’intégration d’une personne isolée, se situe 30,8 % en dessous du budget standard de 1 135 euros. Un ménage avec un revenu d’intégration de 1.403 euros n’atteint même pas 70 % du budget standard, qui est de 2.022 euros. Plus d’un tiers des chômeurs sont pauvres : un chômeur isolé qui touche une allocation de 916 euros vit 19,3 % en dessous du budget standard, un chef de famille reste avec les 1.446 euros qui lui sont versés 28,5 % en dessous de ce budget. Presque 20 % des pensionnés sont pauvres …
Le Syndicat libéral CGSLB lutte pour la liaison au bien-être des allocations et des pensions au niveau fédéral. Les mandataires politiques locaux peuvent toutefois aussi apporter leur pierre à l’édifice. Il appartient à toutes les autorités locales de lutter pour la cohésion sociale et de réels programmes sociaux.