Un emploi sûr pour élaborer des projets d’avenir
À la CGSLB, nous n’aimons ni les emplois précaires ni le travail à temps partiel subi. Les intérims, les contrats à durée déterminée qui se succèdent, les contrats pour une tâche définie, les faux indépendants, les auto-entrepreneurs des plateformes, les horaires courts… n’offrent trop souvent aucune perspective d’avenir aux travailleurs et aux travailleuses qui y sont contraints.
Au sein des organes de concertation de l’entreprise (CE et CPPT), les délégués CGSLB militent pour réduire le nombre d’emplois précaires.
Indicateurs sociaux
La CGSLB veut amener les entreprises à limiter les contrats précaires (CDD successifs, temps partiels involontaires, intérim) en demandant l’introduction d’un indicateur social, établi au niveau sectoriel. Ainsi l’entreprise qui favorise les contrats plein temps et à durée indéterminée bénéficierait d’incitants financiers, tandis que celle qui abuse des contrats précaires serait pénalisée. Les moyens ainsi générés au niveau de la commission paritaire pourront être affectés à des actions visant les groupes vulnérables les plus visés par ces types de travail précaire, afin de les former et de les aider pour faciliter l’accès à un contrat fixe.
Formation continue
De nouveaux métiers apparaissent, tous changent.
L’entreprise a la responsabilité d’organiser la formation continue de chaque travailleur·euse qui doit pouvoir suivre l’évolution de son métier, voir augmenter ses compétences professionnelles et garantir son avenir. La CGSLB demande, entre autres, la concrétisation d’un droit individuel à la formation d’au moins 5 jours par an.
Restructurations
La loi dite « Renault » sur les restructurations d’entreprise doit être modernisée. La CGSLB demande, entre autres, une gestion préventive des restructurations par le partage de l’information stratégique, un renforcement du droit à la consultation et à l’information pour les représentants des travailleurs, y compris auprès des sous-traitants. La CGSLB plaide pour des plans sociaux de qualité, qui misent sur l'accompagnement des travailleurs dans ces situations difficiles.
Voter CGSLB, c’est donner la préférence aux contrats à durée indéterminée dans les entreprises. C’est promouvoir la formation continue. C’est créer un maximum d’emplois de qualité.
Le rôle d’un délégué CGSLB pendant la crise Corona
Pendant la crise du Coronavirus, les délégués CGSLB ne sont pas restés inactifs :
- ils ont résolu les problèmes administratifs de leurs collègues
- ils ont mené une concertation constructive avec leur employeur, même en période difficile
- ils étaient présents en ligne pour informer un maximum de personnes, avec le soutien de la CGSLB
Toujours pour défendre les intérêts de chaque travailleur et travailleuse !