L’Europe doit mettre la question des augmentations salariales sur la table. Les travailleurs ont droit à leur part du gâteau.
Voilà le message de la Confédération européenne des syndicats (CES) dans le cadre de sa nouvelle campagne. Les augmentations salariales sont un moteur pour la croissance économique et l’emploi. Et elles permettent de lutter contre les inégalités.
Après une période de crise économique, l’Europe sort tout doucement la tête de l’eau. Toutefois, ce sont toujours les plus riches (1 % de la population) qui continuent à s’enrichir. Après de nombreuses mesures d’économies, c’est au tour des travailleurs d’avoir leur part du gâteau.
Les travailleurs sont en effet les grands perdants de ces dernières années. On a eu cesse de leur répéter que leur salaire devait rester bas pour garantir une économie concurrentielle. Depuis des décennies, les salaires ne suivent plus l’évolution de la productivité. Ils ont même chuté si on les compare aux bénéfices, aux actions et aux revenus du capital.
Le pourcentage de travailleurs à bas salaire est un scandale. Dans certains pays, le salaire minimum est intolérablement bas. Sans parler de l’embarrassant problème de l’écart salarial persistant entre hommes et femmes.
Le temps de la relance est venu. Tous les travailleurs en Europe méritent une hausse de leur salaire. De plus, en améliorant leur pouvoir d’achat, on stimule la croissance économique, la création d’emplois et la justice sociale.
La meilleure façon d’obtenir des augmentations salariales raisonnables passe par la négociation collective entre syndicats et employeurs, ajoute la CES. Dans cette logique, la politique de l’Union européenne et de ses États membres doit contribuer à éliminer les contrats précaires, à réduire l’écart salarial entre hommes et femmes et à relever les salaires minimums.
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Plus d’informations sur le site web de la CES.
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