Le Syndicat Libéral soutient depuis des mois que les bonus attribués au sein de certaines institutions financières sont irresponsables. Le gouverneur de la BNB, Luc Coene, appuie notre vision des choses en les qualifiant « d’indécents ».
Plusieurs grandes banques ont pu survivre à la crise, grâce à l’argent de tous les citoyens de ce pays. Aussi longtemps que les aides publiques ne seront pas remboursées, les attributions de bonus seront non seulement indécentes, mais de plus irresponsables. Les directions de ces institutions financières n’auraient-elles donc tiré aucune leçon de la crise récente ?
Les grandes banques (BNP Paribas Fortis, Dexia…) attribueront des bonus à leurs dirigeants pour l’exercice 2010. Seule ING a décidé d’y renoncer. Le Syndicat libéral estime que les banques devraient supprimer l’octroi de bonus et plaide de plus pour la création d’une taxe sur les transactions financières, ainsi qu’une surveillance plus étroite des marchés financiers. Le Syndicat Libéral entend ainsi appuyer la résolution que de la Confédération européenne des Syndicats (CES) a récemment adoptée.
Les autorités européennes et certaines directions bancaires adoptent depuis quelque temps une attitude de fuite devant leurs responsabilités sociales et font subir aux travailleurs et aux allocataires sociaux les conséquences de la crise.
C’est la raison pour laquelle la CGSLB, aux cotés des autres syndicats belges et des membres de la Confédération européenne des Syndicats, manifestera à Budapest ce 9 avril contre les mesures d’austérité et pour une Europe sociale.