La consultation sectorielle du 30/10/2013
Après avoir présenté la situation à la table des négociations et avoir pesé les options qui sont ouvertes pour les syndicats, il a été décidé qu’il y a trop peu d’avancée en termes de contenu sur le cahier de revendications des syndicats pour pouvoir négocier.
Négociation sectorielle du 30/10/2013
Après avoir consulté leurs bases respectives, les syndicats ont abouti à la même conclusion : la réponse des employeurs à leurs revendications est dans la majorité des cas négative :
Prime syndicale
NON.
Pouvoir d’achat
NON. Des thèmes comme la suppression des barèmes « jeunes travailleurs », « étudiants » et la possibilité de transposer en 2014 les éco-chèques en un avantage équivalent dans les entreprises n’ont pas été discutés.
Classification de fonctions
NON. Même l’instauration d’une procédure permanente de recours sectorielle pour celui qui pense être repris dans une catégorie incorrecte, n’est pas discutable. Ceci signifie que les travailleurs ne peuvent donc s’adresser nulle part.
Plan de pension sectoriel
NON. L’introduction d’un 2ème pilier sectoriel n’est pas discutable, alors que ceci est une matière qui tombe explicitement hors de la norme salariale.
Fin de carrière (régime de chômage avec complément d’entreprise)
STATUS QUO. Eventuellement discutable « moyennant l’acceptation d’une CCT sectorielle équilibrée ».
Formation
STATUS QUO. En fait, ceci signifie un recul. Les employeurs ne montrent aucun intérêt pour ce thème alors que tout le monde sait que la formation sera de plus en plus importante dans les prochaines années. Même déjà seulement pour respecter les obligations actuelles (outplacement), des efforts supplémentaires sont nécessaires.
Crédit-temps et emplois de fin de carrière
NON. Les employeurs font même des propositions qui impliquent un recul et empêchent la mise en application de la CCT nationale.
Télétravail
NON. Les employeurs ne sont pas intéressés par l’instauration d’un cadre sectoriel, et encore moins par une indemnité minimum.
Chômage économique
Dans une CP dans laquelle de plus en plus d’entreprises sont confrontées à des problèmes économiques, les représentants des employeurs ne montrent à nouveau pas d’intérêt pour la conclusion d’un accord sectoriel avec une indemnité minimum, etc.
Après qu’il soit apparu jeudi que les employeurs ont encore besoin d’ « éclaircissements » pour expliquer notre cahier de revendications à leurs fédérations respectives - on peut alors se demander ce qu’ils ont fait avec ces mêmes fédérations depuis juin - il est clair pour les syndicats que de cette façon, un accord sectoriel n’est pas possible, et il a été demandé à la présidente de la CP 218 de programmer une réunion de conciliation.
Cette réunion devrait permettre d’aboutir à une avancée négociée, ou, si ceci s’avère impossible, d’autoriser des actions syndicales dans les entreprises. Cette réunion de conciliation est prévue le 5 novembre.
Nous vous informerons le plus rapidement possible de l’évolution de la situation, mais nous sommes convaincus qu’une (ré)action des travailleurs est justifiée. Vous pouvez déjà certainement vous concerter à ce sujet avec vos collègues, les délégués syndicaux, ou avec votre secrétaire syndical.