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Une vague de mesures risque de submerger beaucoup de personnes

19/02/2025 - 15h

La CGSLB suit sa propre voie et passe en mode sauvetage

Une vague de mesures décidées par le nouveau gouvernement risque de submerger les travailleurs, les allocataires sociaux et les pensionnés. Le pouvoir d'achat est sous pression, le travail devient de plus en plus lourd et la perspective d’une pension décente devient de plus en plus incertaine. Toutefois, la CGSLB ne reste pas sur la touche, mais adopte une approche active et constructive.

« Beaucoup de gens dans ce pays sont en train de se noyer. Ils ont quasi la tête sous l’eau », déclare Gert Truyens, Président national de la CGSLB. « C'est pourquoi nous passons en mode sauvetage. Non pas en criant depuis la ligne de touche, mais par des actions ciblées et des discussions constructives. Avec un seul objectif : obtenir des résultats pour les citoyens !


Dialogue qui a un impact

La CGSLB continue de s'opposer aux mesures qui portent atteinte aux droits sociaux des citoyens. L’ approche est claire : négocier avec impact, exercer une pression constructive, mais sans paralyser le pays.

« Notre objectif est le même que celui des autres syndicats : atténuer les aspects les plus durs de l’accord de gouvernement. Mais chacun choisit sa propre stratégie », précise Gert Truyens.    « Nos récentes discussions avec le gouvernement et les employeurs ont été constructives. Nous avons clairement fait comprendre que les accords sociaux existants – comme ceux concernant le RCC et les emplois de fin de carrière – devaient être immédiatement mis en œuvre et que la concertation sociale devait être plus qu'une simple formalité. »

Ces derniers mois, nous avons déjà prouvé que notre approche fonctionne. Grâce à notre action sur l'augmentation des chèques-repas, celle-ci a été unanimement adoptée par le gouvernement. Maintenant, il est temps d’assurer sa mise en œuvre. Nous ferons tout notre possible pour que cette augmentation soit négociée dans le plus grand nombre d'entreprises et de secteurs. Les prochaines semaines seront consacrées à donner toutes les chances au dialogue, mais sans être naïfs.
 

Syndicat 2.0 - Agir sans paralyser

Après une consultation en interne, la CGSLB a décidé de ne pas participer à la grève générale du 31 mars. « Ce n'est pas un jugement sur les collègues des autres syndicats qui choisissent la grève. Ce n'est pas une rupture du front commun syndical, au contraire ! Nous partageons les mêmes préoccupations, mais nous croyons que les solutions durables se négocient à la table des négociations », précise Gert Truyens. « Une grève est un moyen puissant, mais ce n'est pas un but en soi. Nous voulons donner une véritable chance aux négociations, sans être naïfs. »

Cependant, cela ne signifie cependant pas que la CGSLB se tient à l'écart. Le syndicat lance une large campagne pour maintenir la pression. Au cours des prochaines semaines, la CGSLB mettra l'accent sur :

  • Une forte campagne sur les réseaux sociaux avec des messages ciblés et des explications
  • La distribution de tracts et d'informations numériques pour impliquer activement les travailleurs
  • Des sondages en ligne pour faire entendre la voix des travailleurs encore plus fort
  • Des campagnes de mobilisation interne et des réunions locales pour informer les affiliés

Parallèlement, des discussions intensives sont menées au sein du Groupe des 10 et avec les décideurs politiques pour garantir qu'il y ait véritablement des progrès.

Le 13 mars – exactement un mois après la dernière grande manifestation – la CGSLB évaluera la situation. Si d'ici là, aucun progrès tangible n'a été accompli, d'autres mesures seront envisagées.

« Si nous constatons que les discussions restent lettre morte, nous n'hésiterons pas à recourir à d'autres moyens d'action », souligne Truyens.


Les partenaires sociaux doivent être pris au sérieux

La CGSLB insiste pour que le gouvernement et les employeurs prennent le dialogue social au sérieux. « Si on nous demande de négocier sur des décisions qui ont déjà été prises dans la pratique, ce n'est pas de la concertation », déclare Truyens. « Nous continuerons à faire pression pour éviter que différents groupes cibles ne soient encore davantage mis à l’écart. »

Le syndicat rappelle que les travailleurs, les allocataires sociaux et les pensionnés peuvent compter sur la CGSLB.

« Nous continuerons de nous battre pour des salaires équitables, de bonnes conditions de travail et une pension digne », conclut Gert Truyens. « Pas avec des slogans, pas en paralysant, mais avec des résultats concrets. »

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