À l’occasion de la Journée internationale de la femme, la CGSLB et les autres syndicats représentés à la Confédération européenne des syndicats (CES) ont demandé aux hommes et aux femmes de briser les murs de verre qui les séparent dans différents secteurs professionnels et de parvenir à une plus grande égalité hommes-femmes sur le marché du travail.
Les femmes continuent d’être freinées non seulement par les plafonds de verre qui empêchent leur progression hiérarchique. Par ailleurs, ces murs de verre les confinent dans des emplois particuliers et les excluent d’autres activités.
En Europe, les chiffres parlent d’eux-mêmes :
- 4 % des chauffeurs, des ouvriers du bâtiment et des mécaniciens sont des femmes ;
- 18 % des ingénieurs et des informaticiens sont des femmes ;
- 80 % des enseignants et des professionnels de la santé sont des femmes ;
- les femmes sont plus nombreuses que les hommes dans la restauration, le nettoyage, les soins de santé, les emplois de bureau et de caisse ;
- 4 % des directeurs généraux des entreprises cotées en bourse sont des femmes, et celles-ci ne représentent que 22 % des membres des conseils d’administration.
« Nous devons briser les murs de verre. Les femmes sont surreprésentées dans des professions moins bien rémunérées que les emplois occupés principalement par des hommes, ce qui explique essentiellement la moyenne de 16 % d’écart salarial entre les hommes et les femmes à travers l’Europe. Des efforts doivent être consentis pour permettre aux femmes d’accéder aux emplois occupés principalement par des hommes, de conserver ces emplois et d’y progresser. De même, les salaires et les conditions de travail doivent être améliorés dans les secteurs majoritairement occupés par des femmes » a déclaré Luca Visentini, Secrétaire général de la CES.
La CGSLB Wo=men a participé à la Marche Mondiale des Femmes ce mardi 8 mars à Bruxelles. Cette année, les participantes voulaient attirer l’attention en particulier sur la situation des femmes migrantes et réfugiées.