Cet été, un mobil-home bleu a pu être aperçu sur les routes flamandes, bruxelloises et wallonnes. Dans toutes les zones, les équipes du Syndicat libéral se sont mobilisées pour venir à la rencontre des travailleurs.
Ensemble, ils ont parlé de pouvoir d’achat, de conditions de travail, et de comment faire bouger tout ça grâce à la concertation sociale.
Merci aux collaborateurs qui ont participé à cette grande action de l’été ! Concernant la Wallonie, nous remercions spécialement les chauffeurs TEC qui ont pris de leur temps, parfois les journées complètes, pour conduire le mobil-home en toute sécurité à travers de nombreuses villes et entreprises.
Eugénie Ledoux : « Des retours positifs en interne et en externe »
C’est la première fois que le mobil-home CGSLB passait en Wallonie. L’occasion pour la Secrétaire régionale wallonne Eugénie Ledoux, qui a pris ses fonctions en janvier dernier, d’aller rencontrer les équipes de chaque zone à travers une action syndicale. Alors que la tournée vient de prendre fin, nous sommes allés lui poser quelques questions.
Comment s’est organisée la tournée en Wallonie ?
Eugénie Ledoux : « Pour une première tournée, on ne savait pas trop à quoi s’attendre. On a quand même organisé un vrai planning, on est passé par des entreprises où le Syndicat libéral est connu, d’autres où nous sommes moins connus, et certaines où nous ne sommes pas connus du tout. Avec un certain succès, car on a déjà des retours sur d’éventuelles candidatures ! ».
Quelles étaient les réactions des travailleurs et travailleuses que vous avez rencontrés ?
E L : « Nous avons généralement été bien accueillis. On distribuait principalement nos flyers sur notre proposition d’augmenter les chèques-repas, qui n’ont plus bougé depuis plusieurs années. On expliquait le contenu, et quand on le pouvait on distribuait aussi des gadgets. Sur les chèques-repas, les gens nous disaient qu’on a raison. Nous portons donc cette revendication pour les prochaines élections sociales. Certains travailleurs ne reçoivent pas du tout de chèques-repas, ça leur fait penser que c’est peut-être quelque chose qui peut être mis en place dans leur entreprise. Les discussions se sont parfois tournées vers les conditions de travail en général. Il y a des entreprises où les gens avaient beaucoup à dire. »
D’après toi, quel a été l’impact de cette vaste action estivale ?
E L : « Il y a ce retour vraiment essentiel des délégués, avec de potentiels nouveaux candidats, mais j’ai aussi constaté que cette action a fait du bien en interne, pour les collaborateurs qui y ont participé. À quelques mois des élections sociales, ça a vraiment donné un coup de boost pour la cohésion d’équipe et motivé les troupes pour la campagne. ».
Y’a-t-il un moment qui t’a marqué pendant la tournée ?
E L : « J’ai été marquée par certaines rencontres, où des gens m’ont dit qu’il fallait que ça bouge dans leur entreprise et qu’ils allaient peut-être se porter candidat CGSLB ! Sinon, il y a eu ce moment, dans une entreprise, où nous n’avions pas commencé notre distribution depuis 5 minutes que des policiers ont commencé à nous encercler. Je me suis vraiment demandée ce qu’il se passait. Il se trouvait que le roi ou la reine allait visiter l’entreprise d’à côté. On a eu un peu peur sur le coup, mais la police n’était pas là pour nous ! ».
Va-t-on prochainement revoir le mobil-home CGSLB sur les routes ?
E L : « C’est clairement une action à refaire ! En plus des retours positifs des délégués qui ont participé, d’autres délégués chez qui nous ne sommes pas allés voudraient qu’on vienne chez eux aussi, pour leur donner un peu de visibilité. On va voir si on ne peut pas réorganiser une tournée en Wallonie dès le début 2024. Il y a cette volonté de la part des permanents, mais avant ça il faudra que ça corresponde avec les agendas de tout le monde. »