Lors du comité d'entreprise extraordinaire de ce matin, KBC a finalement clarifié l’impact que l’exercice « Blauwdruk » aura sur le personnel. La communication peut sembler moins grave qu’attendu, mais la CGSLB met en garde contre un faux sentiment de soulagement.
La CGLSB s’inquiète fortement de la manière que KBC va utiliser pour réaliser cette diminution de personnel. Comme nous constatons que le Job Center interne de KBC est saturé et qu’il est limité dans le temps, cela ne peut que guider ces personnes vers la sortie. Pour la CGSLB, il est maintenant extrêmement urgent que la direction communique quelles fonctions et quels services sont visés.
« Toutefois, la CGSLB craint que KBC n'utilise cette annonce pour exercer une énorme pression sur les syndicats » explique Maarten Dedeyne, responsable national de la CGSLB. Actuellement, les banques veulent le plus rapidement possible évoluer vers des services instantanés. De préférence 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, et ce en payent le prix le plus bas possible. Cela nous conduit directement vers une flexibilité à outrance du personnel. Il n'est plus exclu que KBC impose à ses salariés de travailler le dimanche et la nuit.
« Le Syndicat libéral a pu endiguer cette volonté jusqu’à présent, mais il craint que KBC ne lie le dossier de la flexibilité aux modalités de départ encore à définir après l’annonce d’aujourd’hui. »