Lors d'un Conseil d'entreprise extraordinaire qui s'est tenu aujourd'hui, FedEx a annoncé son intention de licencier 385 travailleurs en Belgique, ce qui représente 28% de ses effectifs. Cette cinquième vague de licenciements touche plus particulièrement le personnel du back-office, mais le personnel commercial ne sera pas non plus épargné. En effet, FedEx mettra en place de nouvelles technologies, ce qui entraînera la disparition de fonctions commerciales. En Europe, 2 000 travailleurs au total seront concernés par cette vague de licenciements.
FedEx justifie cette intervention par une réduction des coûts. En tant qu'organisations représentatives des travailleurs, nous trouvons incompréhensible que les années de dévouement de nombreux travailleurs, qui se sont investis corps et âme dans l'entreprise, soient tout bonnement balayées. La restructuration du service financier il y a quelques années a montré qu'une réduction rapide et aveugle des coûts peut avoir des conséquences désastreuses.
La suite de la procédure se déroulera conformément à la loi Renault, qui prévoit un processus réglementaire d'information et de concertation. Au cours de ce processus, nous ferons tout notre possible pour éviter les licenciements secs.
Il s'agit de la cinquième vague de licenciements depuis la reprise de TNT en 2016. Depuis lors, un peu moins de 1 000 postes ont disparu ou vont disparaître.
Les syndicats s'opposeront à une nouvelle suppression d'emplois et soutiendront toute action du personnel.
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