Consultation de la base le 22 août
Le 30/06/2011, les représentants des travailleurs et des employeurs du secteur bancaire ont signé un protocole d’accord. Après avoir longuement négocié, les partenaires sociaux sont parvenus à se mettre d’accord sur un texte qui signifie une amélioration globale des conditions de travail du personnel. La CGSLB consultera ses affiliés le 22 août prochain.
Le Syndicat libéral se réjouit de l’attribution d’un montant de 200 euros sous la forme d’écochèques, qui sera encore payé d’ici la fin de l’année 2011. A partir du 1er juillet 2012, les personnes qui sont rémunérées au barème sectoriel bénéficieront d’une augmentation salariale permanente de 15 euros bruts. Quant aux travailleurs qui sont payés au dessus du barème sectoriel, ils toucheront une prime récurrente de 200 euros.
Les négociateurs n’ont pas pensé qu’à améliorer les revenus. Conscients des tendances actuelles, ils ont défini un cadre de référence pour le groupe toujours plus important des télétravailleurs et ils consentiront des efforts en faveur d’une politique du personnel axée sur l’âge. De plus, beaucoup de travailleurs expérimentés se réjouiront de la prolongation de la convention de prépension jusqu’en juin 2013. Enfin, une nouvelle classification des fonctions sera réalisée, de sorte que chacun bénéficie d’une amélioration de ses conditions de travail, tant qualitative que pécuniaire.
Il reste toutefois une pierre d’achoppement : la gratification annuelle et les “plans cafétaria » qui y sont éventuellement reliés. La conversion d’un treizième mois en autre avantage peut, de toute évidence, constituer une avancée considérable pour le personnel mais risque tout autant de tourner au fiasco. Nos mandataires se trouvent donc confrontés à un immense défi.
« Compte tenu de tout ce qui précède, et d’un certain nombre de points de moindre importance, la CGSLB est disposée à présenter, le 22 août ce projet d’accord aux représentants de ses affiliés du secteur bancaire… lesquels auront, bien entendu le dernier mot. Nous verrons ce qu’ils décideront” précise Martine Lefèvre, responsable nationale du secteur financier.