La CGSLB regrette que le conseil d'administration de Brussels Airlines n'ait pas agi plus rapidement

« Sauver les vacances de Pâques ? Cela dépendra d'eux ! »

Brussels Airlines retrouve une meilleure santé financière, annonçant fièrement ce matin un bénéfice record de 53 millions d'euros. « Après cinq années de pertes, c'est assurément un coup de boost pour la compagnie. Les travailleurs de Brussels Airlines ont également fait preuve d'une grande compréhension à l'égard de la situation financière difficile de ces dernières années. Il est temps qu'ils soient reconnus pour cela et, pour l'instant, ce n'est pas le cas », déplore Tim Roeland, secrétaire permanent de la CGSLB.

En effet, pour le Syndicat libéral, le succès d'une entreprise ne se traduit pas seulement par ses résultats financiers, mais aussi par la satisfaction et le bien-être des travailleurs. Actuellement, l'équilibre entre les deux est complètement rompu. En témoignent les différents dossiers (personnel de cabine, personnel au sol, pilotes) qui sont toujours dans l'impasse.

Les délégués de la CGSLB ont mis toutes les chances de leur côté ces dernières semaines, mais estiment qu'il est désormais urgent de faire avancer les différents dossiers.

« Personne n'est gagnant en cas de grève, mais il devient urgent de faire des propositions concrètes. Il semble que la direction veuille faire durer ce conflit jusqu'aux vacances de Pâques, en prenant en otage des milliers de voyageurs. C'est leur responsabilité ! Nous sommes, comme toujours, prêts à discuter ! », précise Tim Roelandt, du Syndicat libéral.

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