La critique d'Unizo sur l'augmentation du nombre de protections contre le licenciement d'un travailleur est totalement injustifiée et inhabituelle
Le Syndicat libéral CGSLB dénonce les déclarations d'Unizo concernant l'augmentation du nombre de protections contre le licenciement d'un travailleur et celle des candidats qui se présentent actuellement aux élections sociales.
Que les employeurs ne soient pas satisfaits de l'augmentation du nombre de protections contre le licenciement ne nous surprend pas. Ce qui nous semble bizarre, en revanche, c’est qu'Unizo fasse ces déclarations dans la presse, car il s'agissait de la transposition de directives européennes et Unizo, au sein du CNT (Conseil national du Travail), a participé à ces négociations. On ne peut donc pas formuler une telle objection après les faits, et d'ailleurs, toute négociation implique des contreparties de part et d'autre.
La critique de la protection contre le licenciement des candidats et des délégués aux élections sociales est un message ressorti par les employeurs à chaque élection sociale, mais elle est elle aussi totalement injustifiée.
Gert Truyens, Président national de la CGSLB, réagit : « Lorsque vous vous portez candidat, vous faites preuve d'un engagement social fort vis-à-vis de vos collègues et de votre propre organisation. Vous prenez également un risque dans un contexte où les employeurs sont moins enclins à la concertation sociale, et une protection est donc tout à fait naturelle. Mais pourquoi toujours adopter une approche négative à l'égard de la représentation syndicale ? Je connais de nombreux employeurs qui sont très heureux d'avoir une délégation forte afin que leurs départements des ressources humaines sachent très bien ce qui se passe sur le lieu de travail... ».