Il restait du temps pour le dialogue social !
La CGSLB regrette les actions qui paralysent le TEC Liège-Verviers ce vendredi, alors que le dialogue concernant le plan d’économies est toujours en cours. Ces actions, à l’initiative d’un seul syndicat, dans un seul des cinq TEC concernés par les plans d’économie, ne sont pour la CGSLB pas une réponse adéquate à la situation actuelle où il reste une marge de négociation sur les moyens à mettre en œuvre. Nous contestons bien sûr le contenu de ce plan d’austérité qui porte atteinte au volume global de l’emploi, aux conditions de travail et au service rendu au public, mais nous soulignons qu’il n’est que la conséquence du corsetage budgétaire dont les TEC sont victimes de la part du Gouvernement Wallon via la SRWT. En effet, malgré une augmentation constante du nombre de voyageurs transportés, et l’indexation des salaires, le budget des TEC Wallons reste figé à son niveau de 2010. C’est évidemment intenable ! Nous demandons que d’éventuelles mesures d’économies, si elles doivent se faire, soient avant tout basées sur les besoins réels d’un service au public efficace, 7 jours sur 7 et à toute heure. A ce titre, les suppressions de service en soirée à Verviers ou le dimanche matin à Liège ne sont pas acceptables dans leur forme actuelle. Les réformes structurelles des roulements ne doivent pas non plus sanctionner financièrement le personnel en lui retirant de manière détournée une partie importante de sa rémunération. Enfin, toucher de manière aussi importante au cadre (environ 30 chauffeurs, 10 administratifs et 10 contrôleurs supprimés à terme) n’est selon nous pas opportune de la part d’une entreprise publique dans une période difficile pour l’emploi. Nous étions engagés dans une procédure de dialogue avec la Direction qui aurait peut être permis de trouver des solutions plus supportables. Deux réunions s’étaient déjà déroulées, et d’autres étaient annoncées dans les prochaines semaines. Nous espérons donc que les discussions pourront reprendre dans ce cadre. Nous demandons donc à chacun de garder son sang froid et de laisser la place au bon sens !