Les organisations syndicales sont très préoccupées par la situation de l’emploi dans l’horeca. La crise du coronavirus montre ses effets socio-économiques à court et à long terme. Pour les travailleurs, il s’agit d’une diminution de revenus aujourd’hui et d’un risque sérieux de licenciement demain.
Le savoir-faire des travailleurs qualifiés risque donc de disparaître du secteur.
C’est pourquoi les organisations syndicales demandent un moratoire sur les licenciements afin de sauver l’emploi et éviter la fuite des compétences.
Les entreprises veulent un moratoire sur les faillites pour sauver leur trésorerie. Nous voulons un moratoire sur les licenciements pour sauver le capital humain de l’horeca dans son ensemble.
Actuellement, une grande partie des entreprises se heurte à des problèmes de trésorerie. Dès lors licencier du personnel et en supporter les coûts est un mauvais calcul économique qui peut même conduire à la faillite des entreprises. Ce que les employeurs veulent par là-même éviter. Ce n’est donc pas la voie à suivre. Un moratoire sur les licenciements sera bénéfique pour les entreprises et les travailleurs !
Nous avons besoin de stabilité pour redémarrer demain dans un secteur qui ne peut faire l’économie de la qualité de ses services. Sauver l’horeca signifie sauver les emplois de demain. Si les entreprises demandent un moratoire sur les faillites, la cohérence économique et l’intelligence sociale appellent de manière corolaire à un moratoire sur les licenciements.