L’Office national des vacances annuelles (ONVA) se retrouve avec des réserves insuffisantes pour 2023

Le gouvernement DOIT RAPIDEMENT libérer des fonds

Au premier semestre 2022, les entreprises pouvaient encore utiliser le système de chômage Corona. Toutefois, au moment de l’explosion des prix de l’énergie, puis de la guerre en Ukraine, le gouvernement a décidé de continuer à utiliser ce type de chômage à la place du chômage temporaire pour raisons économiques. Conséquence de ce choix : ces jours de chômage en 2022, ne sont pas pris en compte comme période assimilée pour le droit aux congés en 2023. En 2022, ce sont surtout les secteurs de la construction, de la restauration, des soins, et certains employés qui ont été mis en chômage Corona.

Cela pose un problème non seulement pour le nombre de jours de congé, mais aussi pour le versement du pécule de vacances.
Les employeurs n’ont pas versé à l’ONVA le pécule de vacances pour ces jours-là, l’État doit donc combler la différence.

En 2021, cela avait été compensé par des fonds publics. Mais en 2022, le gouvernement ne s’est pas encore accordé sur le budget, et ce depuis les dernières discussions budgétaires en octobre.

À cause de ces mauvais choix en ce qui concerne le chômage temporaire et le manque d’attention portée à cette question lors des conclaves budgétaires, de nombreux travailleurs se demandent désormais s’ils recevront bel et bien les congés et pécule auxquels ils ont droit. Une mauvaise nouvelle supplémentaire dans une période de crises et de pénurie déjà chargée d’incertitudes.

Pour le Syndicat libéral, cette situation est incompréhensible et inacceptable : elle DOIT être résolue le plus rapidement possible. De notre côté, nous travaillons en coulisses depuis déjà un certain temps pour trouver une solution. Soyez donc assurés que nous continuerons à faire pression à tous les niveaux pour régler cette question dans les plus brefs délais.