Le gouvernement va regretter de ne pas avoir opéré un véritable glissement fiscal
Il ressort du contrôle budgétaire que le gouvernement fédéral va devoir combler un trou d’au moins 2 milliards d’euros. La CGSLB estime que l’exécutif ne peut s’en prendre qu’à lui-même. Il n’en serait pas là s’il avait opéré un glissement fiscal juste et raisonnable il y a quelques mois. Il est évident que des mesures comme la taxe caïman n’allaient rien arranger et que les travailleurs et les allocataires sociaux allaient devoir une fois de plus passer à la caisse.
Pour la CGSLB, c’en est trop. Il ne faut plus s’attaquer aux indemnités de maladie, aux pensions et aux allocations de chômage ! Le gouvernement doit profiter de ce conclave pour remettre sur la table l’idée d’un tax shift équitable et raisonnable. Il y a plusieurs pistes à explorer :
- un impôt progressif sur toutes les formes de revenus mobiliers qui se situent aujourd’hui sous le taux de 25 % ;
- un prélèvement limité sur le rendement des actions cotées en bourse et une taxe forfaitaire de 15 % sur les plus-values d’actions non cotées en bourse ;
- la suppression de la déduction des intérêts notionnels,...
Si le gouvernement ne prend pas, maintenant, en compte les idées exprimées par les experts et les syndicats, c’est non seulement qu’il refuse de voir la réalité, mais qu’il se moque des travailleurs et des allocataires sociaux de ce pays en leur présentant une nouvelle fois la facture. Le coût de la vie ne cesse d’augmenter en raison de la hausse des accises et de la TVA, sans parler des impôts régionaux. Le Syndicat libéral s’opposera fermement à toute atteinte au pouvoir d’achat. Le gouvernement fédéral doit rechercher d’autres sources de financement qui respectent l’équité sociale.