Après trois mois d’attente, le cabinet Peeters a finalement transmis une série de textes provisoires. Ces derniers contiennent plus de dispositions relatives au travail maniable qu’au travail faisable. Le contraste avec une meilleure combinaison vie privée/vie professionnelle ainsi qu’une fin de carrière tenable est assez frappant.
La CGSLB estime que le timing est très mal choisi. En effet, les partenaires sociaux ont besoin de temps pour examiner les textes et négocier, ce qui est plus difficile en cette période estivale.
Pour le Syndicat libéral, les points d’attention sont et demeurent :
- La concertation sociale doit pouvoir jouer pleinement son rôle au niveau interprofessionnel, mais aussi aux niveaux des secteurs et des entreprises. Une annualisation imposée de la durée de travail, ainsi que le nouveau crédit de 100 heures supplémentaires, sont des mesures qui ne vont certainement pas dans la bonne direction.
- La formation reste fondamentale dans un marché du travail en évolution permanente. Dans l’avant-projet, il est question d’un rôle important pour les secteurs. Nous déplorons cependant l’absence de mécanisme de sanction, de même que le fait que les entreprises comptant moins de 10 travailleurs sont exclues de ce droit.
Le gouvernement avait la possibilité d’envoyer un signal positif aux travailleurs en introduisant le travail faisable tout au long de la carrière. La CGSLB déplore toutefois que le gouvernement mette trop l’accent sur la flexibilité unilatérale.