La sortie phasée de la crise liée au coronavirus a commencé au moment où les résultats pour l’année 2019 des grandes entreprises de la CP 200 commencent à être publiés.
Dans les entreprises touchées par la crise, qui ont profité du soutien financier de la sécurité sociale via le chômage ou le crédit-temps… (et qui réclameront peut-être demain des aides d’état), les délégations syndicales porteront une attention particulière sur l’affectation des bénéfices générés en 2019… que ce soit en Belgique ou dans une filiale et la maison mère à l’étranger.
Il est avéré que l’année 2020 sera difficile et nécessitera peut-être des décisions pénibles.
C’est la raison pour laquelle toute la valeur ajoutée générée en 2019, grâce aux travailleurs, doit rester entièrement dans ces entreprises.
Ces moyens financiers devront servir aux nécessaires adaptations de l’après Covid-19.
Et, si une restructuration avec licenciement collectif est annoncée, ces moyens devront être affectés prioritairement au plan social qui sera négocié pour les travailleurs qui, avec leur licenciement, seront une deuxième fois victime du coronavirus.