Let us keep our airport jobs

Les syndicats, les employeurs et les associations professionnelles se sont unis sous le slogan « Let us keep our airport jobs ». En menant différentes actions, nous voulons faire en sorte que les hommes et femmes politiques et le grand public se rendent compte de l’importance des 60.000 emplois actuels à Brussels Airport. Nous voulons aussi avertir les gens que des milliers d’emplois sont menacés à très court terme si on n’arrive pas à trouver une solution aux normes de bruit bruxelloises.
 

Quel est le but de « Let us keep our airport jobs » ?

À court terme, nous voulons que les seuils de tolérance concernant les normes de bruit bruxelloises soient maintenus. C’est la première étape nécessaire pour chercher une solution équilibrée qui prête attention à l’emploi, aux riverains, à l’environnement et à l’économie, et ceci en concertation avec toutes les parties intéressées. Nous voulons un cadre juridique stable pour que nous puissions développer des projets d’avenir de manière approfondie.

Environ 20.000 personnes travaillent pour une des 260 entreprises à l’aéroport. En plus, 40.000 emplois ont été créés grâce aux activités aéroportuaires. Par conséquent, Brussels Airport est le deuxième pôle économique de notre pays. Si les chefs des gouvernements ne parviennent pas à un accord, le nombre de travailleurs sera simplement décimé. S’il n’y a pas de solution à la menace d’une tolérance zéro en Région de Bruxelles-Capitale, les compagnies aériennes seront confrontées à 5,5 fois plus d’amendes qui peuvent s’élever à 62.000 euros et ceci simplement parce qu’elles respectent les directives des services fédéraux. Les compagnies aériennes se demandent s’il est encore souhaitable de voler depuis Brussels Airport. Certaines compagnies ont déjà déménagé à l’étranger et les emplois correspondants aussi. Si rien ne change, 3.500 emplois risquent de disparaître à court terme.