La situation ne fait que s’aggraver dans les discussions entre la Flandre et la Région bruxelloise en ce qui concerne les normes de bruit pour l’aéroport de Zaventem. Le temps presse et des centaines d’emplois se retrouvent dans la tourmente !
La Région de Bruxelles-Capitale voulait, à partir du 1er janvier, encore renforcer les normes de bruit pour le survol de la capitale. Certaines infractions tolérées jusqu’ici seraient sanctionnées, entraînant une augmentation des amendes pour les compagnies aériennes, sauf si leurs vols passent au-dessus du territoire flamand. La Flandre a introduit un conflit d’intérêts contre ce renforcement des normes, reléguant ainsi la mesure au frigo jusqu’au 21 février. Si la Flandre et Bruxelles n’arrivent pas à un compromis avant cette date, la mesure entrera en vigueur, avec tout ce que cela implique.
Nombre de compagnies aériennes quitteront Zaventem si les différents niveaux politiques ne se mettent pas d’accord, pour certaines, c’est déjà chose faite.
Pour l’activité cargo, cela se traduit par 7.000 emplois qui risquent de disparaître dans les mois à venir, non seulement auprès des compagnies de cargo, mais aussi chez les bagagistes et les fournisseurs comme les entreprises de transport. En ce qui concerne les vols de passagers, nous ne disposons pas encore de chiffres.
Le message des travailleurs de l’aéroport est clair : "Il est totalement irresponsable que l’avenir de milliers de familles se trouve menacé par cette dispute communautaire." Dans ce dossier, il faut une concertation dans le respect de l’emploi et de l’environnement !