Pas de mesures concrètes pour le secteur
Hier, les partenaires sociaux du secteur des titres-services ont eu une réunion avec le cabinet de Hilde Crevits, la ministre compétente pour le secteur en Flandre. Tant les syndicats que les employeurs ont insisté pour fermer le secteur dès que possible, car les clients téléphonent en masse pour annuler, ce qui met les travailleurs au chômage économique. L'impact de cette situation à la fin du mois est énorme. La situation actuelle est également un désastre pour les entreprises elles-mêmes.
De nombreux clients annulent leur engagement en raison à cause du risque et du message "restez chez vous" que le gouvernement a diffusé. Il en résulte qu'un grand nombre de travailleurs doivent rester à la maison ou que les entreprises ferment complètement. S'il était décidé de fermer le secteur, les entreprises pourraient fermer pour cause de "force majeure", ce qui résoudrait bon nombre des problèmes susmentionnés. En outre, il y a aussi le problème du risque de santé, dont nous avons déjà parlé.
Au cours de la réunion, on a demandé quelles mesures seraient prises pour assurer la sécurité, comme les masques supplémentaires pour les secteurs de la santé.
Malheureusement, tous les partenaires sociaux du secteur autour de la table ont dû conclure que le Cabinet n'était pas prêt à prendre en compte l'urgence de la situation. Par conséquent, aucune mesure de sécurité supplémentaire n'est prise et le secteur reste "ouvert", avec tous les risques pour la santé et l'économie qui y sont associés. En tant responsable au niveau du secteur, nous ne pouvons que présenter les problèmes et insister pour trouver une solution. La responsabilité de la décision de ne pas agir incombe alors au Gouvernement Flamand.
Les partenaires sociaux continuent à faire pression pour que des mesures soient prises, également avec les autres gouvernements à Bruxelles et en Wallonie. Nous continuons à espérer une solution durable pour les travailleurs et le secteur dans son ensemble.