La N-VA a dévoilé aux médias que le déficit de la sécurité sociale s’élève à 748 millions d’euros.
La CGSLB déplore que le parti nationaliste ait choisi de divulguer, en l’isolant de son contexte, un élément d’un document confidentiel que le comité de gestion de la sécurité sociale doit encore examiner cet après-midi. La N-VA en tire comme conclusion hâtive que de nouvelles économies s’imposent dans la sécurité sociale.
En vérité, il existe un problème de rentrées financières pour l’année 2016. Le montant des recettes est moindre que prévu en raison des importantes réductions de cotisations accordées aux employeurs. Et puis surtout, comme l’année passée, le SPF Finances a dû revoir à la baisse ses estimations. Le financement alternatif de la sécurité sociale via les revenus mobiliers et la TVA, rapporte moins qu’escompté.
La CGSLB souhaite que le débat soit mené en toute honnêteté, sur l’ensemble du dossier, et dans les instances habilitées à cet effet.
Les malades sont encore une fois directement désignés comme bouc émissaire, alors que les dépenses en ce domaine n’augmentent pas plus que prévu en 2016.
Pendant que certains alimentent la polémique, où restent les plans pour rendre le travail tenable ? Où en est la mise en œuvre de l’accord du Groupe des 10 dans lequel les partenaires sociaux avaient pris des engagements concrets pour la réinsertion des malades de longue durée ?