Journée internationale des droits des femmes (8 mars)
La pandémie de la COVID-19 a eu des effets dévastateurs pour bon nombre de personnes ainsi que sur leurs moyens de subsistance. Le constat est clair : les pertes d’emplois et de revenus sont actuellement près de quatre fois plus importantes que durant la crise financière mondiale de 2009.
Les personnes vulnérables ont d’autant plus été fragilisées, c’est le cas notamment des femmes jeunes, des femmes de couleur, des travailleuses migrantes, des femmes autochtones et celles qui travaillent dans l’économie informelle. En plus d’être en général plus confrontées aux difficultés de la vie quotidienne telles que les tâches ménagères ou encore l’écart salarial, une étude de 2021 révèle que le monde du travail a enregistré une baisse de 13 millions de femmes par rapport à 2019.
Il est l’heure de tirer la sonnette d’alarme et de prendre en considération la dimension du genre lors de la mise en œuvre de politiques et mesures. Le nouveau contrat social de la CSI souhaite créer 575 millions de nouveaux emplois d’ici 2030 et permettre à au moins un milliards de travailleurs et travailleuses informel.le.s d’obtenir des conditions de travail décentes.
L’investissement dans l’économie des soins (santé, éducation, prise en charge des enfants et des personnes âgées, ou d’autres services sociaux ) est au cœur des revendications car cela accroitrait de façon significative le nombre de nouveaux emplois décents pour les femmes. Le but étant de garantir des sociétés plus justes et plus dignes !
Le travail décent va de pair avec la promotion de l’égalité des chances. C’est pourquoi la CGSLB WO=MEN s’engage également dans une campagne « GO FOR 5♀ / 5♂ » où elle vise à obtenir une participation équilibrée des hommes et des femmes à la vie sociale et une égalité des chances réelle entre les femmes et les hommes.
Au 1er janvier 2019, 51% de femmes sont recensées au sein de la population belge. Accorder à ses femmes, la place qu’elles méritent et leur permettre de se battre au côté des hommes pour défendre leurs intérêts dans de nombreuses thématiques comme les pensions et les salaires, est de ce fait primordial pour le syndicat libéral!
A travers la campagne « GO FOR 50/50 », la CGSLB WO=MEN met un point d’honneur à ce que les femmes prennent part aux décisions de l’entreprise via les organes de concertation. Leur vision juste et éclairée des problèmes auxquelles elles font face feraient aboutir autrement la concertation et la défense des conditions de travail pour un travail décent.