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La CGSLB en faveur d'un cadre transparent pour les plans cafétéria

15/11/2024 - 13h

Le libre choix doit être un choix bien informé ! »

Suite à une récente communication sur les plans cafétéria, la CGSLB souhaite attirer l'attention sur sa proposition d'un cadre transparent et équitable. « L'introduction des plans cafétéria est clairement en augmentation, dans tous les secteurs, mais les travailleurs ont encore beaucoup de questions. En tant que syndicat, nous ne voulons pas pratiquer la politique de l'autruche et voulons travailler à l'élaboration de lignes directrices claires », déclare Gert Truyens, Président national de la CGSLB.
 

Plans cafétéria vs sécurité sociale

Les plans cafétéria offrent aux travailleurs la possibilité de choisir des avantages extra-légaux, tels que la location de vélos ou des congés supplémentaires, mais ce choix n'est pas sans conséquences. « Leur popularité croissante montre que les travailleurs apprécient cette flexibilité. Néanmoins, nous continuons nous aussi à souligner l'impact potentiel sur la sécurité sociale, la constitution des droits en matière de pension et d'autres composantes du salaire. Nous voulons que les travailleurs soient clairement informés avant de faire ce choix », souligne Gert Truyens.
 

Un cadre avec des règles de base claires pour tous

Après une enquête large et approfondie menée par son service d’étude, le Syndicat libéral a été le premier à proposer un cadre clair pour répondre aux nombreuses questions soulevées par les travailleurs et les employeurs.

« Avec ce cadre, nous allons au-delà des dispositions légales actuelles et nous voulons sortir les plans cafétéria de la zone juridique grise dans laquelle ils se trouvent actuellement », précise Gert Truyens.

  1. Une information complète : les travailleurs ont droit à un calcul individuel de l'impact sur leurs droits sociaux et leur rémunération, afin qu'ils sachent ce que leurs choix signifient à long terme. « Nous constatons qu'une minorité de travailleurs est informée au préalable », indique-t-il.
  2. Limite maximale : les plans cafétéria ne devraient pas dépasser 10% du coût salarial brut par travailleur et par an, afin d'éviter les déséquilibres. Pour les salaires élevés, il existerait une limite absolue : un maximum de 6 fois le revenu minimum mensuel moyen garanti, quel que soit le niveau de salaire.
  3. Concertation sociale obligatoire : les plans cafétéria devraient être introduits par le biais de conventions collectives de travail afin de garantir la concertation et de ne pas rester dans une zone d'ombre juridique. « C'est pourquoi nous préconisons des mesures claires qui respectent la liberté de choix et garantissent la protection sociale », poursuit Gert Truyens.


Équilibre entre flexibilité et sécurité

« Avec ces mesures, la CGSLB veut s'assurer que les travailleurs sont pleinement informés du fonctionnement et des risques potentiels des plans cafétéria, tout en protégeant la sécurité sociale et les autres éléments de la rémunération », ajoute-t-il.

Avec ces propositions, le Syndicat libéral vise à fournir un cadre solide et transparent qui permette aux travailleurs de faire leur libre choix en toute confiance et en toute connaissance de cause. « C'est ainsi que nous nous distinguons à nouveau des autres et que nous soutenons les travailleurs de la meilleure manière possible », conclut le Président.

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