Il ressort de l’étude “Benchmarking working Europe 2017” de l’Institut syndical européen (ETUI) que la Belgique est le seul pays européen où l’an dernier, les travailleurs pouvaient acheter moins avec leur rémunération. En France, l’augmentation s’est limitée à 0,25 %, au Luxembourg elle atteignait 0,42 %, tandis que les salariés allemands et néerlandais ont vu leur pouvoir d’achat s’améliorer respectivement de 1,61% et 2,28 %. Ce n’est que chez nous que l’on constate un recul pour les travailleurs : -0,94 %.
Cette information ne surprend en rien le Syndicat libéral. Les divers gouvernements ont pris une série de mesures entraînant une augmentation importante des prix. Le saut d’index décidé par le gouvernement Michel a empêché l’adaptation des salaires à l’augmentation du coût de la vie, portant ainsi fortement atteinte au pouvoir d’achat. C’est l’un des facteurs expliquant que la Belgique a rejoint en 2016 la queue du classement de l’UE en matière de croissance économique, puisque la consommation privée a augmenté de façon très limitée. En outre, le saut d’index constitue une mesure très négative dont les effets se prolongent tout au long de la vie.
Mario Coppens, Président national, explique : ”La marge salariale limitée de 1,1% hors index, convenue dans le cadre de l’AIP arrive juste à temps. Cela souligne aussi l’importance des augmentations de salaire en matière de pouvoir d’achat et en tant que levier de croissance économique.”
Aussi, le Syndicat libéral soutient-il entièrement la récente campagne initiée ce mois-ci par la Confédération européenne des Syndicats (www.payrise.eu #OurPayRise).