Le Comité national de la CGSLB décide de ne pas prendre part à la grève nationale du 24 juin

La CGSLB a organisé un Comité national ce 25 mai. Au programme : les élections sociales 2016, les mesures du gouvernement fédéral pour trouver 1,6 milliard par des économies et de nouvelles rentrées, le plan Peeters, l'évaluation de la manifestation nationale du 24 mai et le vote sur notre participation à la grève du 24 juin. 

En ce qui concerne les élections sociales, la CGSLB progresse sur tous les fronts. Le Président national a recueilli spontanément les applaudissements de l'assemblée lorsqu'il a remercié les candidats et tout le personnel de la CGSLB pour leurs efforts. 

Ensuite, les militants présents ont été informés précisément des mesures antisociales prises dans le cadre du contrôle budgétaire par le gouvernement Michel. Les décisions les plus emblématiques du plan Peeters concernant l'élargissement à un an de la période de référence pour le calcul de la durée du travail, la limite interne minimale de 143 heures et la transformation du travail faisable en travail maniable ont été détaillées. 

L'assemblée s'est enfin prononcée sur la participation à la grève nationale du 24 juin. Elle a voté contre à 81 % (13 % des délégués étaient pour et 6% se sont abstenus) pour les raisons suivantes :

• la grève est l'arme ultime, or une réunion avec Kris Peeters est encore programmée la semaine prochaine. Le ministre prétend que la semaine de 38 heures n'est pas supprimée, la CGSLB attend quelques explications à ce sujet,
• Cette action tombe en plein pendant les examens alors que les étudiants ont besoin des transports publics. La CGSLB ne veut pas les pénaliser en cette période difficile.

La CGSLB attend les éclaircissements promis sur les mesures prévues dans le cadre de l'élaboration du budget 2017 pour les soumettre à l'évaluation d'une base élargie qui apportera une plus grande légitimité à sa décision. Si nous constatons que les travailleurs et les allocataires sociaux font à nouveau les frais de l'opération, de nouvelles actions seront difficilement évitables.