Dans le contexte de seconde vague de contaminations dues au coronavirus, le CNT a adopté un avis unanime afin de prolonger la validité des titres-repas, des éco-chèques, des chèques cadeaux, des chèques sport / culture et des chèques consommation dont la date d’échéance est telle qu’ils risquent de ne pas pouvoir être écoulés compte tenu du « semi-lockdown » et de la fermeture obligatoire de la plupart des commerces et établissements de l’horeca et des secteurs culturel, sportif, récréatif et événementiel.
Lors de la première période de confinement, mise en place à partir du 13 mars 2020, les partenaires sociaux avaient demandé que certains titres-repas, éco-chèques, chèques cadeaux et chèques sport/culture soient prolongés compte tenu du fait qu’ils venaient à échéance et qu’ils ne pourraient pas être écoulés. Ainsi, l’ensemble des titres-repas, éco-chèques et chèques cadeaux expirant en mars, avril, mai et juin 2020 ont été prolongés de 6 mois tandis que la validité des chèques sport/culture expirant au 30 septembre 2020 a été prolongée au 31 décembre 2020 inclus. Dans la même logique, les partenaires sociaux demandent actuellement une nouvelle prolongation de la durée de validité des différents chèques compte tenu de la nouvelle fermeture des établissements du secteur de l’horeca, des secteurs culturel, sportif, récréatif et événementiel ainsi que de la plupart des commerces. Ainsi, le CNT a rendu un avis unanime demandant :
- une prolongation de la durée de validité de 6 mois pour tous les titres repas, éco-chèques, chèques cadeaux expirant du 1er novembre 2020 au 31 mars 2021 inclus
- une prolongation de la durée de validité des chèques sport/culture qui venaient à échéance le 30 septembre 2020, et dont la durée de validité a déjà été prolongée jusqu’au 31 décembre 2020, jusqu’au 30 septembre 2021 inclus
- une prolongation de la durée de validité des chèques consommation du 7 juin 2021 au 31 décembre 2021 inclus.
Il s’agit à nouveau d’une excellente nouvelle pour les bénéficiaires de ces chèques, car cela préserve cette partie de leur pouvoir d’achat, mais également pour les commerçants qui ont été contraints de fermer leurs portes en favorisant la reprise de leurs activités. Attention : ces changements nécessitent une intervention afin de modifier le cadre légal. Les partenaires sociaux supposent que le gouvernement et le parlement transposeront cet avis unanime.