La nouvelle direction du casino de Chaudfontaine a refusé de participer à la réunion du bureau de conciliation du 15 mars afin de trouver une solution au problème du salaire minimum du personnel des jeux classiques. Cette direction exerce tous les moyens de pression possibles (menaces, intimidations) sur le personnel pour remettre en cause leurs acquis tant collectifs qu’individuels et imposer ainsi ses propres conditions de travail.
À la demande en front commun des syndicats CGSLB-SETCA, le Président de la commission paritaire 217.00 des employés des casinos, a convoqué la direction du casino de Chaudfontaine pour une conciliation ce mercredi 15 mars.
Il était question de signaler à la commission paritaire que depuis plusieurs mois, les syndicats CGSLB-SETCA font des propositions à la direction de Chaudfontaine Loisirs sa, afin de garantir un salaire minimum au personnel des jeux classiques, comme le prévoit le secteur.
Cependant, toutes les propositions syndicales sont systématiquement rejetées et les réunions totalement infructueuses. « L’heure n’est plus à la négociation » rétorque le directeur, Monsieur Gérard Glorieux, repreneur du casino depuis 02/2015.
On se souviendra que dès l'arrivée de ce dernier, le ton avait déjà été donné avec sa décision de licenciement de 8 travailleurs sans laisser la moindre possibilité de discuter d'un éventuel aménagement du travail.
Cette nouvelle direction n’hésite pas à abuser de son autorité patronale et à exercer tous les moyens de pression possibles (menaces, intimidations) sur le personnel pour remettre en cause leurs acquis tant collectifs qu’individuels et imposer ainsi ses propres conditions de travail. Sans concertation des représentants syndicaux, elle change les horaires d’ouverture et fermeture du casino, elle réduit le régime hebdomadaire de travail de certains travailleurs (de 5 à 3 jours)...
Malgré nos multiples tentatives de dialogue et de concertation, nous nous retrouvons toujours devant la même porte de bois. Pouvons-nous dire alors que nous n’avons reçu aucun jeton pour dialoguer au sein du casino de Chaudfontaine ?
Ce 15 mars, le bureau de conciliation a rappelé à la direction du casino de Chaudfontaine, qui s’est présentée avec son avocat, que la présence de conseils ou d’avocats n’était pas acceptée dans le cadre d’un conflit social.
Dans ces conditions, la direction a refusé de participer à cette réunion. Le bureau de conciliation s’est donc trouvé dans l’impossibilité d’entendre les parties. Une fois de plus, la direction du casino de Chaudfontaine a démontré son manque de volonté d’ouvrir le dialogue. Les syndicats ne peuvent pas accepter de porter le chapeau de cette situation qui perdure depuis trop longtemps!
La CGSLB et le SETCA regrettent et déplorent une telle attitude désinvolte et irrespectueuse de la direction du casino de Chaudfontaine à l’égard tant du personnel que des partenaires sociaux. Le personnel du casino va être informé de cette situation. Différentes démarches seront également envisagées pour faire valoir les droits des travailleurs et faire respecter la concertation sociale au sein de l'entreprise.