L’Assemblée générale des Nations unies a adopté, en juillet 2023, une résolution proclamant le 29 octobre Journée internationale des soins et de l’assistance, s’appuyant sur l’héritage des syndicats qui avaient lancé la journée du 29 octobre il y a quatre ans. C’est une reconnaissance du travail réalisé par les prestataires de soins et les syndicats pour promouvoir le programme en matière de soins. Il s’agit également d’une avancée majeure pour les femmes, les prestataires et les bénéficiaires de soins, ainsi que pour l’ensemble de la société. Les syndicats continueront de faire campagne pour une augmentation des investissements, des salaires décents et le dialogue social afin de donner vie à cette Journée internationale. C’est pourquoi nous appelons les gouvernements à engager un dialogue social en faveur d’investissements publics suffisants dans une économie des soins résiliente et inclusive.
Nous demandons :
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Une augmentation des investissements publics dans le secteur des soins
Des investissements publics dans l’économie des soins – en tant que part du PIB national – permettant de créer des millions d’emplois, de favoriser la participation économique des femmes et de garantir l’accès universel à des services publics de qualité en matière de santé, de soins et d’éducation. -
L’adoption de politiques en matière de soins
Des politiques du marché du travail inclusives, des politiques favorables à la famille sur le lieu de travail et une protection sociale tenant compte de la dimension de genre garantissent un partage plus équitable des responsabilités en matière de soins et promeuvent des modalités de travail souples et dépourvues de connotation sexiste. -
Un travail décent pour tous les personnels de soins
Les emplois liés aux soins doivent être des emplois décents et formels, bénéficiant de conditions de travail sûres, d’une rémunération suffisante, notamment un salaire égal pour un travail de valeur égale. Les personnels de soins doivent pouvoir travailler dans un milieu exempt de violence et de harcèlement fondés sur le genre et de tout type de discrimination. Les personnels de soins doivent bénéficier du droit d’organisation et de négociation collective.