Au cours de l'entrevue avec le premier ministre et les ministres de l'Emploi, des Affaires sociales et des Finances, les organisations syndicales ont exprimé leurs inquiétudes au sujet des travailleurs du secteur du commerce. La CGSLB a annoncé qu’elle espère recevoir rapidement de la direction de Carrefour des informations précises concernant ses projets d’avenir, et elle a déclaré qu'elle entend bien consacrer tout le temps nécessaire aux négociations.
La CGSLB a adressé deux messages clairs au gouvernement :
- il doit prendre maintenant des mesures contre les entreprises qui recourent à des licenciements collectifs alors qu'elles ne sont pas en difficulté.
- il doit empêcher que des entreprises qui, comme Carrefour, procèdent à un licenciement collectif inutile, engagent par après d’autres travailleurs sous le statut de flexi-job.
Le Syndicat libéral attend des actions concrètes en ce sens. Pour la CGSLB, il n'est plus admissible que les multinationales empochent des avantages fiscaux et autres subsides sans, en contrepartie, assumer leur responsabilité sociétale. Qui casse doit payer !