Depuis l’annonce de la fermeture, le 8 novembre, la direction ne se plie pas aux règles de la procédure Renault. Elle ne fournit pas de réponses aux questions que posent les travailleurs sur les raisons d’une décision aussi radicale, elle ne se prononce sur des solutions alternatives à fermeture.
Un an et demi après son ouverture en grande pompe, le magasin Marks & Spencer de l’avenue de la Toison d’Or va mettre la clé sous le paillasson comme une centaine d’autres de par le monde. Quelques anciens parmi nous se souviennent encore du traumatisme causé par la décision de la chaîne britannique en 2001 qui avait déjà décidé de se recentrer sur son marché en fermant toutes ses enseignes sur le continent européen. Le retour aura été de courte durée. La gestion de l’entreprise apparaît pour le moins erratique, certainement de notre point de vue social, mais probablement tout autant sous l’angle économique.
Les travailleurs veulent précisément savoir le sort qui les attend d’ici le printemps prochain lorsque les activités cesseront définitivement.
Quelques délégués et militants se sont réunis devant le magasin le 14 décembre pour informer le personnel et les clients du blocage des discussions. La direction a réagi en appelant les huissiers pour les empêcher de bloquer totalement les portes. Elle tente de discréditer les délégués pour cacher ses manquements.