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Le repos hebdomadaire en cabine contraire à la législation européenne

10/01/2018 - 14h

La Fédération européenne des Travailleurs du Transport (ETF) ainsi que la CGSLB se réjouissent de cette décision qui est de nature à considérablement améliorer les conditions de travail – et en l’occurrence de repos - des chauffeurs professionnels.

La Cour européenne de justice a statué en début d’année que les conducteurs de longue distance ne peuvent pas passer leur période de repos hebdomadaire dans leur véhicule, c’est contraire à la législation européenne en matière de temps de conduite et de temps de repos. Cette décision renforce les mesures adoptées par les autorités belges en 2014 pour interdire aux employeurs d’obligeaient leurs chauffeurs à passer leurs 45 heures de repos dans la cabine du camion ou de l’autocar.

Plusieurs actions et manifestations organisées à Bruxelles devant les institutions européennes et les campagnes menées par les syndicats ont donc porté leurs fruits. Les travailleurs ne peuvent dormir en cabine et les entreprises de transport sont tenues de prendre les dispositions qui s’imposent pour que les chauffeurs jouissent de leur repos hebdomadaire dans des conditions décentes.

La Commission européenne a l’intention de préciser les règles de repos hebdomadaire à respecter dans le cadre de son initiative mobilité. L’ETF et la CGSLB n’accepteront qu’une seule manière de procéder : que la nouvelle réglementation contraigne les entreprises à organiser un repos hebdomadaire de 45 heures.

Chaque chauffeur a le droit de se rendre dans une infrastructure hôtelière pourvue de sanitaires individuels et servant des repas chauds.

Descendre en dessous de ce minimum minimorum reviendrait à légaliser le dumping social dans le secteur du transport

La CGSLB surveillera de près l’application de cette décision et entreprendra des actions si les employeurs tentent de s’y soustraire !

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