La CGSLB a pris note d’un certain nombre de déclarations relatives à la mise en place d’un service minimum à la STIB et à la suppression du droit individuel de grève des travailleurs de cette entreprise en provenance de deux partis politiques de la majorité gouvernementale bruxelloise : le MR et le CdH.
En matière de service minimum, la CGSLB dit simplement non.
En effet, les travailleurs des transports en commun, comme les autres salariés, doivent pouvoir exercer librement une pression sur leur employeur dans le cadre de conflits ou de négociations sociales. Il s’agit là d’un droit syndical essentiel et non discutable. Il est, pour nous, hors de question de limiter ce moyen d’action essentiel pour établir ou restaurer un rapport de force favorable aux travailleurs lorsque cela est nécessaire.
Les partenaires sociaux de la STIB ont signé en 2009 une CCT « règlement des conflits ». Depuis, sauf manifestation ou grève nationale, le service a toujours été assuré !
L’insatisfaction de l’usager face aux actions de grèves dans les transports en commun est une réalité et la CGSLB y est particulièrement sensible. Lorsque nous prenons l’initiative de telles actions, nous intégrons toujours cet aspect important dans notre processus de prise de décision. Nous sommes disposés à continuer cette réflexion avec tous les interlocuteurs, nos collègues des autres syndicats, la direction et le gouvernement bruxellois à condition que les droits syndicaux fondamentaux soient respectés.